L’exposition Mini-monstres, les invisibles a ouvert ses portes le 26 juin 2019. Première exposition du Musée des Confluences destinée spécifiquement aux jeunes publics, elle s’intéresse aux insectes et aux acariens présents sur notre corps et à nos relations à eux – car s’ils nous parasitent, ils font également partie de l’équilibre d’un écosystème plus vaste. L’exposition présente des images inédites de ces êtres minuscules, qui peuvent susciter des émotions variées, dont la peur et le dégout. Les thématiques de l’exposition font également appel chez les visiteurs enfants à des représentations préalables qu’ils peuvent avoir des « mini-monstres » aussi bien que de leur propre corps.
L’étude qualitative des publics enfants de 7 à 12 ans a été menée en amont de l’exposition, sous la forme d’ateliers. Elle a porté sur la réception des niveaux de contenus et des formes littéraires présentes dans les textes de l’exposition, sur l’utilisation d’un dispositif particulier (loupes binoculaires), ainsi que sur les émotions ressenties par les enfants enquêtés face à ces contenus et dispositifs.
Musée des Confluences (Lyon) –Service des expositions, en partenariat avec le Service Évaluation et Accueil
Tester auprès d’un panel d’enfants et d’accompagnants les contenus et dispositifs identifiés comme clefs dans le futur parcours de l’exposition ; vérifier leurs pertinences avant ouverture.
Auprès d’un panel d’une trentaine d’enfants et accompagnants, cette enquête qualitative à caractère expérimental a pris la forme d’ateliers-tests menés dans l’une des salles de médiation du Musée. Les participants ont testé des dispositifs spécifiques et des parties de contenus de la future exposition. Ils ont été observés et enregistrés à partir d’un guide d’entretien et d’observation de groupe préalablement établi.
Mathilde Gallay-Keller, anthropologue et chargée d’étude muséographique.
En partenariat avec le Service Évaluation et Accueil, et en particulier Nathalie Candito, Responsable du Service
